-
Colombier à pied - Page 2
Retour vers : PATRIMOINE * PIGEONNIERS & COLOMBIERS * Colombier à pied * Page 1
Cliquer sur la photo, puis sur la loupe, pour un affichage plein écran
Colombier de Dupau XVIème siècle
Carbonne, Haute-Garonne
Construction en briques foraines
(Don de Berthe et Madeleine Claverie à la ville de Carbonne)
Toit en coupole avec grilles d’envol dans le lanternon, épi de faîtage en terre cuite et double randière
C’est l’un des deux colombiers des XVIème et XVIIème siècles, de style Renaissance, possédés par la ville de Carbonne et copiés sur celui de l'abbaye de Bonnefont, aujourd'hui détruit. Le second est le colombier de Grilhon, page 1.
Colombier XVIIIème siècle de l’Abbaye de la Chaume
Machecoul, Loire Atlantique
Ce colombier, qui au XVIIème siècle était dans le verger de l’abbaye, a vraisemblablement été édifié au siècle suivant, à son emplacement actuel.
Lanternon, plage d’envol et randière au-dessous
L’intérieur du colombier (photo prise à travers la grille de la porte…)
On peut voir les boulins en pierre, au nombre de 640 et l’échelle pivotante qui permettait d’y accéder. L’échelle et la toiture ont été reconstruites et posées en 2004.
A Villebramar, Lot-et-Garonne
Original et peu courant pigeonnier octogonal, construit dans le courant du XIXème siècle par les propriétaires de la maison de maître voisine.
Toit couvert de tuiles en écailles de poisson et orné d’un épi de faîtage.
Sur la toiture, deux des quatre plages d’envol protégées chacune par un petit toit couvert des mêmes tuiles et également orné d’un épi de faîtage.
Sur la façade, la plage et la grille d’envol sont taillées dans un bloc de pierre ; pas de randière. Murs en tuf et moellons recouverts d’un enduit.
Il faut noter qu’il a fait l’objet d’une restauration soigneuse par son nouveau propriétaire même si une petite partie de l’enduit s’est dégradée depuis.
Ce pigeonnier original se trouve dans une propriété privée et clôturée où les photos ont été prises grâce à la gentillesse de son propriétaire. Cependant, l’autre côté du pigeonnier est visible de la route.
Sources :
Inventaire général du patrimoine culturel
Colombier du Château Chesnel XVIIème siècle
Cherves-Richemont, Charente
La restauration ne lui a pas rendu sa toiture
Ce colombier se trouvant dans une propriété privée, merci au propriétaire de nous l'avoir montré.
Lucarne d’envol à chapiteau et randière servant de plage d’envol
Pigeonnier du Château de Lauris, Vaucluse
Classé aux MH, comme entre autres le mur de soutènement, l’installation hydraulique, le bassin et la fontaine.
Ce pigeonnier isolé dans l'ancienne garenne, au sud-ouest du château ; on peut très bien le voir depuis la route départementale qui passe au pied de la colline. Lors de l'inventaire du Pays d'Aigues en 1981, il était précisé que le pigeonnier conservait encore "une échelle tournante et 12 rangs de boulins en terre cuite vernissée jaune et verte".
Malheureusement ces éléments ont aujourd'hui pratiquement tous disparu et l’état de conservation de l’édifice ne permet plus sa visite.
Comme les autres pigeonniers provençaux, le pigeonnier de Lauris est coiffé d’une toiture à un seul versant, dite «à col de manteau relevé», pour abriter lucarne et plage d’envol du Mistral et des intempéries.
Pigeonnier vu sur la route d’Apt, Vaucluse
Situé derrière une haie d’arbres dans une propriété privée, il n’a pas été possible d’en faire le tour. Toutefois, le seul angle de vue possible, permet bien de voir de profil, la toiture particulière «à col de manteau relevé» du pigeonnier provençal.
Le même, vu de l'autre côté
Pigeonnier du Château de Sauveboeuf XVIIème et XIXème siècles, inscrit MH. Aubas, Dordogne
En Périgord, parmi les pigeonniers ou colombiers à pied, ceux possédant des boulins du haut au bas des murs, sont peu nombreux. On trouve plus fréquemment, comme à Sauveboeuf, des pigeonniers à trois niveaux pour un usage triple : le rez-de-chaussée pouvait être utilisé pour loger un ouvrier agricole ou pour servir de poulailler ou bergerie ; au-dessus, était le « garde-pile », local où l’on conservait les grains à l’abri des prédateurs et des intempéries ; le pigeonnier proprement dit se trouvait tout en haut.
La « randière » de pierre qui ceinture l’édifice, protégeait ainsi à Sauveboeuf, les pigeons et la réserve de grains.
Sources :
Inventaire général du patrimoine culturel
Parc du Luberon
Pays d'Aigues, inventaire topographique des cantons de Pertuis et de Cadenet
Ministère de la Culture … Inventaire général des Monuments et des richesses artistiques de France
Lauris
Wikipedia