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pour une immersion dans l’époque guerrière de la forteresse…
Armoiries & Blasons :
Emblèmes et couleurs utilisés comme signe de reconnaissance et d’appartenance par les seigneurs, les villes et les corporations
Armoiries parlantes :
Emblèmes choisis et formant un rébus reconstituant le nom de la famille, par exemple le blason des Tierstein représente un animal sur une pierre, soit en allemand Tier=animal et Stein=pierre
Armoiries des Tierstein
Bossage :
Saillie laissée à la surface d’une pierre
Bastion :
Ouvrage bas en forme de polygone apparu à la fin du XVème siècle et placé devant l’enceinte principale pour accueillir l’artillerie du château et repousser celle d’un adversaire.
Au château du Haut-Kœnigsbourg, il y a le bastion en étoile et le grand bastion constitué de deux tours d’artillerie
La Tour sud du Grand Bastion, Château du Haut-Koenigsbourg (Bas-Rhin)
Bretèche :
Logette rectangulaire ou triangulaire en surplomb d’une porte pour la protéger par des tirs verticaux
Château du Haut-Koenigsbourg : bretèche au-dessus du pont-levis protégeant l’accès au logis
Casemate :
ou bunker ou blockhaus ; c’est un local, souvent partiellement enterré, d'une fortification ou d'un fort, à l'épreuve des tirs ennemis. Les casemates peuvent classées en deux catégories : les casemates passives destinées à abriter la troupe ou du matériel et les casemates actives protégeant des organes de tir
Casemate du Haut-Koenigsbourg abritant aujourd’hui une scénographie consacrée à Guillaume II et à la restauration du château
Courtine :
Dans l’architecture militaire médiévale, c’est la muraille qui relie deux tours et dans l’architecture militaire bastionnée, c’est le rempart qui relie deux bastions
Coussiège :
Banc en pierre faisant partie des murs ou en bois ajouté qui est inclus dans l’embrasure d’une fenêtre pour pouvoir profiter au mieux de la lumière rare dans les châteaux défensifs
Coussiège de pierre, Château de Beynac (Dordogne)
A Beynac, l’atmosphère médiévale est parfaitement restituée grâce à l’éclairage des lampes à huile…
La photo a été prise par une belle journée d’août et l’on peut constater qu’il valait mieux être au plus près des fenêtres, pour avoir un minimum de clarté…
Donjon :
Tour principale d’un château. Contrairement à ce qui se pratique dans le reste de la France, en Alsace le donjon n’a pas de fonction résidentielle. Il sert à protéger le logis, de refuge ultime, de tour de guet et symbolise la puissance d’une famille
Donjon du Haut-Koenigsbourg ou Bergfried
Le donjon de la Forteresse Royale de Najac, Aveyron
Ses archères de 6,80 mètres de hauteur sont uniques au monde
De là, trois archers, placés les uns au-dessus des autres, pouvaient tirer simultanément et dans toutes les directions
Echauguette :
Petit ouvrage défensif placé en surplomb à l’angle d’un mur, pour éliminer un angle mort
Echauguette, Castelnau de Montmiral (Tarn)
Fenêtre géminée :
Fenêtre double typique de l’architecture romane
Fenêtre géminée Puycelsi (Tarn)
Huchette :
Volet pivotant sur un axe horizontal, servant à protéger une meurtrière ou un créneau
Lice :
Espace compris entre deux enceintes, ou entre l’enceinte et un fossé. A l'origine, les lices étaient des palissades de bois entourant les châteaux ou les maisons-fortes ; ce nom a ensuite désigné tout champ ou terrain clos destiné à des tournois ou des exercices en plein air. De ces usages différents vient l'expression entrer en lice, qui signifie "entrer en compétition"
Lices nord Château du Haut-Koenigsbourg (Bas-Rhin)
Tour ouverte à la gorge :
Tour ouverte du côté intérieur. Cette disposition évite que l’ennemi puisse s’y retrancher s’il parvient à s’en emparer. Au Haut-Koenigsbourg, une tour de ce type est située juste après la porte d’entrée, à gauche.
Oriel :
Fenêtre en encorbellement au dessus de la façade permettant de profiter au maximum de la lumière naturelle.
Les oriels sont l’une des caractéristiques de l’architecture alsacienne ; on peut en voir de fort beaux dans les petits villages et dans les villes
Les oriels du logis, Château du Haut-Koenigsbourg (Bas-Rhin)
Un autre style d’oriel, celui de la Maison des Têtes à Colmar (Haut-Rhin)
Marque de tâcheron :
Signe gravé sur une pierre par le tailleur de pierre qui l’a taillé et qui lui servait de preuve pour être payé.
Lors de la restauration du Haut-Koenigsbourg, Bodo Ebhardt a repris cette tradition mais en changea le sens pour en faire des « marques de chantier ». Chaque marque correspondant alors à une année, ce qui permet de repérer les parties restaurées du monument et en quelle année elles l’ont été.
L’une des marques de chantier du Haut-Koenigsbourg représentant l’année 1905
Marque de tâcheron, Abbaye de Fontdouce, Charente-Maritime
Autre marque de tâcheron, Abbaye de Fontdouce
Sources :
Site du château :
http://www.haut-koenigsbourg.fr
Arte – les 10 ans :
DNA, article tempête Joachim :
Wikipedia
Kastel Elsass