De rue en place, ici et là

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 Armoiries :

de gueules au vaisseau d'or équipé d'argent, sur une mer de sinople ; au chef cousu d'azur à trois fleurs de lys d'or.

Devise :

Servabor Rectore Deo « Je serai sauvé sous la garde de Dieu »

Rue du Palais

Rue du Palais qui se nomme rue Chaudrier ensuite, mais pour les Rochelais, c’est tout simplement « le Palais ».Le Palais de Justice construit sous Henri IV a remplacé un bâtiment élevé au siècle précédent comme le laissent penser les vestiges retrouvés lors de fouilles effectuées au XVIIIème siècle. Aux piliers des arcades bordant ce côté de la rue, étaient scellés à l’époque, des anneaux munis d'une chaîne terminée par un collier de fer que l’on mettait au cou des délinquants ; Ces derniers étaient exposés à la vindicte publique et aux quolibets des passants. 

* Le Palais de Justice*  (1783-89)

Reconstruit au XVIIIème siècle sur l’emplacement de l’ancien Palais de Justice érigé par Henri IV, il fut achevé au début de la Révolution qui inscrivit, après avoir gratté les fleurs de lys sur la façade, cette inscription encore visible : "Temple de la Justice sous le règne de la Liberté et de l'Egalité, an II de la République Française".La façade, de style corinthien, est délicatement ornée, avec de puissantes colonnes montant d’un seul jet jusqu’à l’entablement. A l'intérieur un couloir de briques et de pierres et quelques portes à fronton subsistent de la première construction en 1604. Cet édifice mériterait du recul pour être mis en valeur. Il prend toutefois tout naturellement sa place grâce aux porches dont on l'a pourvu.

*L'Hôtel de la Bourse*

Siège de la Chambre de Commerce de 1760 à 2002

Ce bâtiment du plus pur XVIIIème siècle (désigné aussi sous le nom d'Hôtel de la Chambre de commerce) a été construit de 1760 à 1765 sur les plans de l'ingénieur des Ponts et Chaussées Pierre Hue ; il est composé de deux ailes réunies en 1785 par une élégante galerie à colonnes qui délimitent ainsi une cour intérieure. Sur le sol de cette cour, une rose des vents rappelle les bas-reliefs (trophées, ancres, rames, sextants) hommages au trafic maritime, source de la richesse rochelaise.

Toute la beauté de cette construction réside dans la parfaite justesse des proportions, dans l'harmonieuse simplicité des lignes, qui en font l’un des monuments les plus achevés de La Rochelle.

Cet édifice reste un signe concret de la prospérité de la ville et de la vitalité du commerce maritime dont les négociants et armateurs protestants furent les principaux artisans au XVIIIe siècle.

Rue Chaudrier

(en prolongement de la rue du Palais)

*La maison « au chien »*

(à l’angle de la rue Chaudrier et de la rue Fromentin)

Le chien assis sur le toit de l’échauguette, est celui d’un maire de la ville qui habitait la maison en 1563.

Rue des Augustins

*Maison Henri II*

Une maison « décor » du XVIème siècle ! Cette maison n’est qu’un trompe-l’œil destiné à donner aux hôtes de son propriétaire, Hugues Pontard, le spectacle d’une demeure de rêve qui domine le jardin.

Rue Fleuriau

*Hôtel particulier d’Aimé-Benjamin FLEURIAU*

Mascaron au dessus de la porte d'entrée de l'ancien hôtel particulier d'Aimé-Benjamin FLEURIAU

C`est durant tout le XVIIème et jusqu`à la Révolution que la famille FLEURIAU est le symbole du commerce triangulaire. Pendant ces nombreuses années, de la préparation du voyage, l`exploitation de la plantation, jusqu’au commerce à travers le monde, les FLEURIAU vont dominer l’activité marchande « La Rochelle-Antilles ».

Rue Gargoulleau

*Belle porte de l’ancienne maison Gargoulleau*, au n° 22 de la rue

Cette porte était autrefois vraisemblablement celle de la salle Gargoulleau, un des premiers lieux de culte des protestants, appartenant à une famille gagnée de bonne heure à la Réforme et qui a joué un rôle important dans l'histoire de la ville

Rue du Minage

*Fontaine du Pilori*

Cette fontaine s’appelait à l’origine « Fontaine du Puits Lori » car elle se situait au fond d’une excavation circulaire dans laquelle il fallait descendre pour puiser l’eau.

Place du Marché

La halle couverte du XIXème siècle

Rue des Merciers

La maison aux têtes, mitoyenne de celle de Jean Guiton

Hôtel de Ville

La galerie dans la cour intérieure Renaissance

Rue Saint-Sauveur

Vieille maison en tape et en arrière plan l’Eglise Saint Sauveur

(croisement rue Saint Sauveur, rue du Port et rue Bletterie)

L’Eglise Saint Sauveur date de l’époque médiévale et est dédiée aux marins ; on peut y voir aujourd’hui des maquettes de bateaux alors qu’à l`époque on y déposait de nombreux ex-voto. Avec le campanile de Saint Barthélemy, le clocher de Saint-Sauveur domine la ville et veilla sur le port et ses environs bien avant les tours.

Rue du Temple et Rue de la Grosse Horloge

La Grosse Horloge et, à gauche ce qu’il reste de la tourelle d’angle de la maison Renaissance

Alienor d'Aquitaine avait octroyé de grands avantages aux Chevaliers du Temple de Jérusalem, que nous connaissons mieux sous le nom de Templiers. La rue du Temple fut un peu leur appartenance puisque l'entrée de leur établissement était où commence de nos jours la rue des Templiers.
A l'extrémité qui donne sur la rue de la Grosse Horloge, il reste une très belle maison Renaissance datée de 1556, qui peut prouver la richesse de La Rochelle à cette époque, mais dont la tourelle d'angle à malheureusement disparu.

Rue de l’Escale

Et son pavement en galets ronds réutilisés après avoir servi de lest aux navires arrivant à vide de l’Europe du Nord.

Rue Saint-Jean-du-Perot

L’entrée de la Chapelle de l’ancien Couvent des Carmes

Installés à La Rochelle depuis le XIIIe siècle, les Pères Carmes construisent un couvent rue Saint-Jean-du-Pérot en 1665. Le bâtiment, terminé en 1677, est orné d’une magnifique coquille Saint-Jacques à l’entrée de La Chapelle, ornement qui sera conservé sur le site. Abandonné à la Révolution par les Pères Carmes, le lieu est maintenant occupé par la scène nationale de La Coursive remarquable par l’alliance de son style contemporain et du caractère ancien du Couvent des Carmes.

Rue sur les Murs

La rue sur les Murs et les deux tours à l’une de ses extrémités

A l'autre extrémité se trouve la Tour de la Lanterne

La rue sur les Murs a remplacé l’ancien chemin de ronde construit de 1352 à 1387 sur les remparts de la ville. Elle relie la Tour de la Chaîne et la Tour de la Lanterne et surplombe l’Esplanade Saint Jean d’Acre. Il faut imaginer la mer battant le pied de la muraille, avant, bien avant…

Esplanade Saint Jean d’Acre

Le Globe de la Francophonie, bronze de Bruce Krebs

Au fond, le port de plaisance des Minimes

Cette sculpture a été inaugurée, place Saint Jean d'Acre devant les tours de La Rochelle, le 11 juillet 2000

Site de ce sculpteur : http://pagesperso-orange.fr/atelier.bruce.krebs/fglobe.htm

Sources :

Ville de La Rochelle 

http://www.larochelle-info.com

Théâtre La Coursive

http://www.la-coursive.com

Wikipedia