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Armes de Bordeaux
Les fleurs de lys représentent les armes des rois de France ;
La forteresse : il ne s’agit pas d’une forteresse idéale et symbolique mais d’une représentation stylisée de la Grosse-Cloche, entourée de deux tours aujourd’hui disparues. La Grosse-Cloche faisait partie de l’hôtel de ville, au Moyen Âge et sous l’Ancien Régime ;
Le léopard : c’est le léopard des rois d’Angleterre (et non de la province de Guyenne). Pendant la domination anglaise, le blason de Bordeaux comporte trois léopards. En effet, Richard-Cœur-de-Lion joint aux deux léopards de Normandie, celui que les Anglais ont donné aux armes de Guyenne. Après la fin de la domination anglaise, seul un léopard demeure ;
Le croissant : allusion à la forme semi-circulaire du port de la Lune ;
La mer d’azur ondoyée de sable et d’argent : représentation stylisée du fleuve ;
La devise de la ville : "Lilia sola regunt lunam unda castra leonem" : "les lys règnent seuls sur la lune, les ondes, la forteresse et le lion", fait clairement allusion à la domination du roi de France sur Bordeaux, après la période d'occupation anglaise.
Commençons la visite
Oeuvre de l’architecte Victor Louis - inauguré en 1780
Les douze colonnes corinthiennes de la façade surmontées des statues des neuf muses et des trois déesses, Junon, Vénus et Minerve
Les trois déesses :
De gauche à droite : Vénus et son miroir, Junon portant le diadème royal et le sceptre, accompagnée d’un paon
et Minerve casquée, portant l’égide et une branche d’olivier
Plafond du péristyle
Place de la Comédie
Au fond, à droite, la Colonnes des Girondins ou Monument des Girondins
Le Pont de Pierre
Premier pont sur la Garonne, il est construit sur ordre de Napoléon Ier (de 1810 à 1822)
et il a été le seul jusqu’à la construction du Pont Saint Jean en 1965 !
Le Pont de Pierre se reflétant dans le miroir d’eau devant la Place de la Bourse ; derrière lui on aperçoit les piles du Pont Saint Jean
Bordeaux est dotée depuis fin juillet 2006 du plus grand miroir d'eau du monde (3 450 m2). Situé face à la place de la Bourse, entre le Quai de la Douane et le Quai Louis XVIII, le miroir d'eau alterne des effets extraordinaires de miroir et de brouillard. Féerie créée par le fontainier Jean-Max Llorca, le miroir d'eau est l'élément central des quais de Bordeaux réaménagés par le paysagiste Michel Corajoud.
Le Pavillon Central
Sur l’un des frontons, Neptune ouvrant le commerce
Un autre fronton
La Fontaine des Trois Grâces Place de la Bourse (1730-1775)
Architecte Ange-Jacques Gabriel
Les Trois Grâces : Aglaé, Euphrosine et Thalie, filles de Zeus (par Louis Visconti)
Le socle de la fontaine
Détail
Le Jardin des Lumières situé de chaque côté du miroir d’eau
Vue sur le Quai des Chartrons depuis le Jardin des Lumières
Vue Générale de Bordeaux depuis les Chartrons au XIXème siècle
Peinture sur bois de Louis Burgade, Musée d'Aquitaine
©Mairie de Bordeaux, photo Lysiane Gauthier
Le quartier des Chartrons doit soit nom au couvent des Chartreux fondé en 1381 ; L’intendant Tourny, a relié les Chartrons à la ville par une promenade et a fait construire de somptueuses demeures de style Louis XV et de style Louis XVI
Les quais des Chartrons étaient le cœur du négoce bordelais de vins ; dans les années 1990, le port de Bordeaux ayant été déplacé au Verdon, les négociants en vins ont transféré leurs entreprises vers l'extérieur de la ville et abandonné ces magnifiques bâtiments du XVIIIe siècle qu'ils occupaient jusqu'alors. Le quartier s'est alors spécialisé dans l'art et les métiers d'art, et les ébénistes, restaurateurs, doreurs, sculpteurs sur bois, antiquaires ont remplacé les négociants en vins.
Le Jardin des lumières avec ses 33 000 plantes offre un merveilleux spectacle botanique toute l'année.
Il vit au rythme des saisons, offre un spectacle qui évolue avec la végétation
et le remplacement des plantes à massifs annuelles par des bisannuelles en automne.
Façade aux Cariatides de l’Hôtel Pichon XVIIème siècle
Façade aux Cariatides, détail
Un autre détail
Mascaron sur une façade, Place du Parlement
Au XVIIIème siècle, les façades des immeubles s’ornèrent des premiers mascarons bordelais : têtes de jeunes femmes ou d’hommes barbus
Cette fantaisie Rococo typique du siècle allait devenir un trait caractéristique de Bordeaux.
Un autre mascaron, rue Saint Rémi
Toujours rue Saint Rémi, beau garde-corps en ferronnerie
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